Bon, n’étant pas designer UX, je vais essayer de ne pas dire de bêtises. Mais c’est pas gagné ^^’
Ce post a pour objectif de faire le point sur ces deux outils, dont j’ai découvert assez récemment… qu’ils étaient différents ! (en complément du post Workshop design « de l’idée au backlog » qui en présente un contexte d’application particulier).
Jusqu’à récemment, je faisais ce que j’appelais le plus souvent des « parcours utilisateurs » sans me rendre compte que c’était du « story mapping » et j’utilisais d’ailleurs allègrement les deux dénominations pour la même chose. La différence peut vous paraître évidente, je ne sais pas… en tout cas pour moi ça ne l’était pas du tout.
Voilà ce que j’en ai compris…
Parcours utilisateur
Il s’agit de creuser le parcours des personae. On arrive à une déclinaison contextuelle des éléments que l’on peut mettre dans une carte d’empathie par exemple (si cette phrase vous paraît obscure, rdv ici : Persona design).
En lisant pas mal d’articles à ce sujet j’ai trouvé plusieurs variantes de templates…
Voici celui que j’utilise :
Bien sûr du coup, si on a plusieurs personae on au moins un parcours utilisateur par personae. On peut même en avoir plusieurs pour un même personae. En workshop, si on a un groupe de participants important, on peut les scinder en sous-groupes avec chacun un parcours utilisateur a réaliser.
Attention, c’est riche, ça permet de bien s’approprier les personae et leur contexte mais ça prend du temps !
Story mapping
Je vous recommande l’excellente conférence d’Alexandre Boutin sur le sujet.
Autant j’ai peu utilisé les parcours utilisateurs tels que décrits ci-dessus (comme je le disais je n’ai découvert que récemment la différence avec le story mapping…) autant j’ai beaucoup utilisé le story mapping.
Voici le type de template que j’utilise, et en fait c’est un peu une adaptation car je fais une ligne par persona :
Comme le dit Alexandre dans sa conférence, je pars d’une notion d’étapes chronologiques au début de l’exercice (ça aide à se projeter dans les baskets de l’utilisateur), puis je relâche un peu cette contrainte si ça aide la réflexion. Ce n’est pas le côté chronologique qui est important, mais le fait de lister les usages…
Bien sûr, comme j’ai une ligne par persona, il y a potentiellement des doublons dans les items identifiés. Je pense que ce n’est pas grave, il est toujours assez facile de regrouper après sous un même wording pour désigner un usage commun à deux personae. Je trouve qu’il est beaucoup plus difficile de partir d’un usage unique et d’en déduire deux contextes d’usages différents pour deux personae différents…
Et vous, qu’utilisez-vous comme outils ? Story mapping ? Parcours utilisateur ? Les deux mon capitaine ?
Un commentaire sur “Parcours utilisateur vs. story mapping”